Enregistrer les ouvriers du bâtiment : le système se fait attendre

© Thinkstock

Enregistrer les ouvriers du bâtiment pourrait être un excellent moyen dans la lutte contre la fraude. Approuvé par le Parlement fédéral en 2009, le système n’est toujours pas appliqué. La faute à un gouvernement en affaires courantes.

Le Parlement fédéral a approuvé en 2009 l’enregistrement électronique des ouvriers du bâtiment. Le nouveau système n’a toutefois pas encore été introduit. Le système pourrait pourtant être un excellent moyen dans la lutte contre la fraude, écrit mercredi De Tijd.

Il arrive souvent que les travailleurs dans la construction reçoivent une allocation comme chômeur temporaire mais travaillent au noir. Il est par ailleurs souvent question d’ouvriers illégaux dans le secteur. Chaque année, des centaines d’ouvriers du bâtiment illégaux sont découverts lors des contrôles des services sociaux d’inspection.

Un enregistrement électronique pourrait réduire considérablement le travail au noir, selon De Tijd. Les partenaires sociaux sont déjà parvenus à un compromis sur l’introduction du système d’enregistrement. Un enregistrement d’absence viendrait à la place d’un enregistrement de présence.

Malgré l’accord politique et l’approbation des employeurs et employés, il n’est pas encore question de l’introduction du système, cependant. On attend désormais que Joëlle Milquet, ministre (cdH) de l’Emploi, prenne les arrêtés d’exécution nécessaires.

“Nous sommes occupés à la préparation d’un éventuel enregistrement des travailleurs dans la construction”, explique le porte-parole de Joëlle Milquet dans le journal. On ignore quand le dossier sera bouclé. “En affaires courantes, il n’est pas facile de conclure un dossier.”

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content