L’action de Didier Bellens contre Belgacom sera introduite le 22 avril

(Belga) L’action que l’ancien patron de Belgacom, Didier Bellens, a intentée contre son ex-employeur sera introduite le 22 avril au tribunal du travail de Bruxelles, a fait savoir l’entreprise mercredi au cours de l’assemblée générale annuelle des actionnaires.

M. Bellens réclame une indemnité après la fin de son contrat, décidée fin 2013. Le président du groupe, Stefaan De Clerck, a précisé que Didier Bellens n’avait pas été au conseil d’État contre l’arrêté royal par lequel le gouvernement l’a mis à la porte. L’entreprise est responsable pour les conditions du contrat du CEO, mais le gouvernement, en vertu d’une loi de 1991, décide de la nomination ou du licenciement. Cette relation en triangle soulève quelques questions, estime l’investisseur Erik Geenen, connu pour ses interventions lors de nombreuses assemblées générales d’actionnaires de sociétés. Ce dernier demande s’il serait possible de faire porter à l’État les éventuels coûts liés à un licenciement “irrégulier” de Didier Bellens. “Ce n’est pas à l’ordre du jour actuellement”, a répondu M. De Clerck. “Nous allons examiner comment l’affaire évolue.” A ce stade, c’est Belgacom qui est pressenti pour supporter les dépenses, a reconnu le président. Interrogé par un autre actionnaire, Stefaan De Clerck a confirmé, sans avancer de montant, qu’une provision avait été constituée pour les frais de licenciements. M. Geenen a par ailleurs sollicité le départ de M. De Clerck mais sans susciter une forte adhésion au sein de l’assemblée. (Belga)

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