10 faux pas à éviter en bourse

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Réfléchissez d’avant d’agir. Le vieil adage s’adresse surtout aux futurs investisseurs. 10 choses à éviter en bourse.

1. Investir en bourse sans rien y connaître: investir dans des actions exige quelques connaissances préalables. Mieux vaut donc acquérir ces connaissances en suivant l’une ou l’autre formation, en lisant des manuels, ou encore en participant à une compétition d’investisseurs… Avant d’acheter de véritables actions, mieux vaut investir “sur papier”.

2. Investir beaucoup d’argent en une seule fois: il vaut mieux commencer avec un capital limité. Histoire que les erreurs du débutant ne fassent pas de trop gros dégâts dans vos finances personnelles. En effet, la pratique nous apprend qu’on se laisse rapidement convaincre par l’achat d’actions et que l’on investit trop vite et surtout de trop gros montants, ce qui peut faire grimper les pertes en cas de malchance…

3. Ne pas prendre le temps de suivre la bourse: investir en actions est un art, et comme pour tous les arts, il faut se tenir régulièrement au courant des tenants et des aboutissant si on veut progresser. C’est vrai aussi pour la bourse et encore plus quand elle va mal. Il faut continuer à suivre régulièrement la situation afin de pouvoir réagir bon moment.

4. Suivre des conseils d’achats diffusés sur internet: l’internet est une magnifique source d’informations, mais malheureusement aussi de désinformation. Il faut prendre les histoires spectaculaires avec de (grosses) pincettes. Dites-vous bien que personne ne va aller crier le tuyau du siècle sur tous les toits. Habituellement, il s’agit de propriétaires d’actions qui tentent de faire monter les cours sur internet pour empocher de gros bénéfices. Les investisseurs qui se laissent piéger se retrouvent comme le lendemain de la veille… avec la gueule de bois (surtout s’ils ont été les derniers à investir).

5. S’amouracher d’une action: on s’amourache facilement d’une action qui a du succès. Cela veut dire qu’on perd son sens critique vis-à-vis des informations qui concernent l’entreprise. On justifie tout et on ne veut surtout pas voir que l’action pourrait baisser si jamais la vapeur se renverse. Apple illustre très bien ce phénomène.

6. Oublier de répartir: il vaut mieux ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Un portefeuille d’actions doit contenir au moins 10 et de préférence 20 actions différentes. Sinon, la chute d’une seule d’entre elles peut sérieusement plomber le portefeuille. Il faut également investir dans différents secteurs. En 2007-2008 de nombreux investisseurs belges ont investi entre 25 et 40% dans le secteur financier ; sa chute a fortement et durablement affecté leurs fortunes.

7. Suivre la meute: les humains sont des animaux grégaires et adorent suivre la meute. En bourse, c’est un péché mortel. Quand tout le monde s’agrippe aux actions d’une entreprise sans rien en faire comme cela a été le cas pour Apple, c’est le moment de vendre. Inversement, lorsque tous veulent vendre et que les marchés des actions sont démoralisés, il faut alors acheter ! Celles-ci seront bon marché et prêtes à remonter.

8. Tenter de programmer: certains investisseurs veulent toujours attendre le moment “idéal” pour acheter ou vendre. Ils attendent toujours encore un peu afin que le prix d’achat soit au plus bas et le prix de vente un peu plus élevé… Ceux-là achèteront peu ou jamais et passeront à côté de nombreuses opportunités.

9. Céder à la cupidité: en bourse, l’humeur oscille continuellement entre crainte et cupidité. Après une longue période boursière fructueuse, on risque de céder à la cupidité et de vouloir engranger de plus en plus de bénéfices. On en oublie d’être prudent et on risque d’investir de gros montants en actions spéculatives.

10. Souscrire systématiquement aux introductions en bourse: il n’est pas toujours intéressant de souscrire à l’introduction d’une société en bourse. Car en général, la situation est présentée de façon beaucoup plus positive et prometteuse qu’elle ne l’est en réalité. Il faut toujours se mettre à la place de l’autre et se demander pourquoi placer ces actions en bourse ou les vendre. L’histoire de la bourse nous apprend que trois ans après, les cours de la très grande majorité des introductions sont plus bas qu’au moment de leur entrée en bourse. Facebook en est la preuve.

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