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Y a-t-il un rapport entre le vainqueur de la coupe du monde et la performance de la Bourse? Oui!

Les Belges ont gagné hier face à l’Algérie ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela va donner un coup de tonus à l’ensemble de la population. D’ailleurs, la banque américaine Goldman Sachs confirme l’influence de la coupe du monde sur l’économie et en particulier sur la Bourse. Dans la dernière étude d’une soixantaine de pages qu’elle vient de publier sur ce sujet, elle démontre que le pays vainqueur qui remporte la finale de la coupe du monde tend à générer une hausse de son marché boursier supérieure à la moyenne mondiale !

Mais il faut se dépêcher pour en profiter. En effet, l’étude de Goldman Sachs montre que le marché des actions du pays vainqueur enregistre une surperformance de 3,5% pendant le mois qui suit la victoire, mais attention, après 3 mois cette hausse disparait !

Et si vous doutez de cela, la banque américaine Goldman Sachs confirme que ce scénario s’est toujours vérifié pour tous les pays gagnants depuis 1974. La seule exception, c’est le Brésil en 2002… Mais, c’est parce qu’à l’époque le Brésil était tombé en récession et avait subi une crise de sa devise nationale. Là, malheureusement, même la victoire à la coupe du monde ne peut pas vous sauver !

Autre question : qu’en est-il du finaliste qui lui perd le dernier match de la coupe du monde ? Là encore, les ordinateurs de Goldman Sachs ont pu mesurer que le finaliste défait enregistre un coup de blues d’après-match. En effet, 7 des 10 pays éliminés en finale ont enregistré une sous-performance de leur marché boursier de 1,4% en moyenne pendant le mois qui a suivi la défaite…

Donc vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez gagner un peu d’argent, il faut acheter des actions du finaliste de la coupe du monde mais ne pas les garder pendant plus d’un mois !

Mais qui va gagner la coupe du monde ? A vrai dire, je n’en sais rien, surtout moi qui ne suis pas très féru de football. Mais pour les économistes de Goldman Sachs, cela ne fait aucun doute. Pour la banque la plus puissante au monde, le Brésil a une chance sur deux (48,5 %) de remporter la coupe du monde, ce qui constituerait la sixième victoire après leurs anciens succès de 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002.

Mais les économistes de Goldman Sachs n’ont pas froid aux yeux : sur base de leurs modèles mathématiques, ils ne se contentent pas seulement de prévoir la victoire finale du Brésil, mais aussi le nom de son adversaire durant cette finale (l’Argentine) et le score du match (3-1) ! Ils sont trop forts ces Américains !

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