La législation bancaire hongroise pèse sur les résultats de KBC

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Le bancassureur KBC a réalisé un bénéfice net de 317 millions d’euros au deuxième trimestre 2014, par rapport à 397 millions d’euros au trimestre précédent et 517 millions d’euros au deuxième trimestre 2013, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué. Le groupe rappelle, par ailleurs, qu’il a dû provisionner sur cette période 231 millions d’euros pour couvrir les effets de la nouvelle législation hongroise sur le crédit aux particuliers.

En vertu de cette loi votée en Hongrie, si des crédits aux particuliers sont libellés dans une devise étrangère, l’utilisation de marges de taux d’intérêt étrangers est annulée et les écarts de taux vendeur/acheteur applicables aux crédits en devises étrangères doivent par conséquent être corrigés avec effet rétroactif. KBC avait anticipé et prévenu, début juillet, ses investisseurs des conséquences de cette nouvelle loi sur ses résultats du deuxième trimestre. Abstraction faite de l’incidence des activités legacy et de la valorisation du risque de crédit propre, le bénéfice net ajusté du groupe s’inscrit à 287 millions d’euros au deuxième trimestre, contre 387 millions au trimestre précédent et 485 millions au deuxième trimestre 2013.

“2014 reste caractérisé par des conditions économiques relativement favorables, marquées par un retour de la confiance des consommateurs et des producteurs et par une décrue du chômage. En revanche, l’Europe reste sous l’emprise de taux d’intérêt bas et d’une faible inflation”, a commenté le CEO du groupe, Johan Thijs. Au deuxième trimestre 2014, la division Belgique a dégagé, pour sa part, un résultat net de 383 millions d’euros, conforme à la moyenne de 384 millions des quatre trimestres précédents.

“Par rapport au trimestre précédent, le deuxième trimestre se caractérise par le maintien des revenus nets d’intérêts, la bonne tenue des revenus de frais et commissions, une hausse des revenus de dividendes due à des effets saisonniers, l’incidence défavorable de la valorisation des produits dérivés ALM, le tassement des revenus de la vente d’actifs financiers, la dégradation du ratio combiné d’assurance non vie due aux dégâts de la grêle, la progression des ventes de produits d’assurance vie de la branche 23 et la hausse des autres revenus nets”, indique le groupe.

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