Faux départ pour la carte d’avocat électronique

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Un problème technique empêche l’utilisation de la nouvelle carte d’avocat. La Digital Plateform for Attorneys (DPA), annoncée par le ministre de la Justice et portée par les barreaux, prend du retard.

La carte d’avocat électronique subit un premier couac technique. La société Zetes, en charge du développement de la carte, a découvert une faille liée au chiffrement. Le niveau de sécurité maximal promis par Zetes n’est dès lors pas atteint. Les représentants des ordres d’avocats, qui pilotent le projet, ont par conséquent suspendu le déploiement de la carte auprès des avocats.

La carte d’avocats électronique devait être activée le 15 juin dernier. On parle désormais de quelques semaines de retard, ce qui devrait mener à la rentrée de septembre. “C’est dommageable en terme d’image, mais il ne s’agit pas d’un problème majeur. Nous voulons disposer des garanties maximales en matière de sécurité avant d’activer la carte. C’est un faux départ”, souligne Jean-François Henrotte, avocat chez Lexing et spécialiste des questions IT.

La carte d’avocats doit servir de porte d’entrée à la nouvelle Digital Plateform for Attorneys (DPA). Annoncée il y a quinze jours par le ministre Koen Geens, cette plateforme numérique financée par les avocats constitue une avancée dans la digitalisation de la Justice. Grâce à la DPA, les avocats pourront déposer leurs conclusions électroniquement auprès de l’ensemble des cours et tribunaux. Mais pour pouvoir l’utiliser, ils devront encore patienter.

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