RIM prêt à se vendre pour survivre

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Le nouveau CEO de Research In Motion annonce une “révision globale” de la stratégie, y compris par d’éventuels partenariats ou ventes de brevets… voire une vente pure et simple du producteur du BlackBerry, dont le cours de Bourse a fondu de 80 % en un an.

Le groupe canadien Research In Motion (RIM), fabricant du téléphone multifonctions BlackBerry, a encore remanié jeudi sa direction dans l’espoir de redresser la barre après une année de crise achevée par un trimestre dans le rouge.

Le groupe de Waterloo (Ontario) a provoqué la surprise en annonçant la démission de son cofondateur Jim Balsillie, qui présidait encore le conseil d’administration de la société après avoir abandonné en janvier, avec Mike Lazaridis, son titre de co-PDG au profit de Thorsten Heins.

Le nouveau PDG a orchestré une véritable refonte de la direction du groupe en annonçant le départ de deux autres poids lourds : David Yach, qui était à la tête du développement des technologies, et Jim Rowan, qui était chargé des opérations internationales.

Le groupe entamera également une “révision globale” de sa stratégie, y compris par d’éventuels partenariats ou ventes de brevets, afin de maximiser la valeur pour les actionnaires, a indiqué Thorsten Heins, laissant même entendre, lors d’une conférence téléphonique, que la direction “considérerait” une éventuelle offre de rachat.

La valeur de l’action du groupe canadien a fondu de 80 % depuis un peu plus d’un an pour une capitalisation boursière de 7 milliards de dollars, ce qui le rend particulièrement vulnérable.

RIM a vu son bénéfice net annuel divisé par trois en 2012, à 1,16 milliard de dollars américains contre 3,4 milliards un an plus tôt. Par action, cela correspond à 2,22 dollars, un score bien inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 4,14 dollars.

Trends.be, avec Belga

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