Du neuf pour les allocations d’insertion des jeunes

Le gouvernement fédéral vient de corriger une mesure sur les allocations d’insertion dont leur montant est fonction de la catégorie familiale et de l’âge.

En effet, dorénavant, le travail à temps partiel sera bien considéré comme une période de travail, à partir d’un tiers temps sur une période de six mois minimum. Et de plus, il ne remettra pas en cause le droit pour les jeunes de bénéficier d’allocations d’insertion. À partir d’un tiers temps ? Un tiers temps, c’est plus ou moins treize heures par semaine mais, attention, il existe des dérogations. Un travail est à temps partiel lorsqu’il comporte moins d’heures de travail par semaine que la durée de travail maximale en vigueur dans l’entreprise ou lorsque la rémunération ne correspond pas à la rémunération pour une semaine entière de travail. Beaucoup de jeunes ayant accepté de travailler à temps partiel à la sortie de l’école risquaient en effet de perdre leur droit à des allocations d’insertion, car le travail à temps partiel était considéré comme une période de chômage. Cette correction était essentielle pour garantir les droits de milliers de jeunes qui n’ont bien souvent pas d’autre choix que d’accepter un travail à temps partiel. Quels sont les avantages dont bénéficient tous les travailleurs à temps partiel avec maintien des droits? Après le contrat de travail, ils ont de nouveau droit à des allocations à temps plein, calculées en principe sur une rémunération à temps plein. (Belga)

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