Trois patrons sur quatre font appel aux étudiants jobistes

(Belga) Trois quarts des patrons dont l’activité le permet font appel aux étudiants jobistes, principalement pour réduire la charge de travail de leur propre personnel mais ils voient également l’engagement de jobistes comme un moyen de réaliser par la suite des engagements fixes, selon un sondage effectué par l’Union des entrepreneurs indépendants flamands Unizo. Une autre enquête réalisée par le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) indique que les patrons souhaitent engager davantage d’étudiants cette année que l’année passée.

Les étudiants jobistes sont principalement engagés durant l’été, indique l’Unizo. Six patrons sur dix les engagent principalement ou même uniquement durant l’été. La plupart des étudiants engagés sont âgés entre 18 et 21 ans. Les jobistes sont appréciés par les patrons, car ils sont flexibles et permettent de prendre en charge les hausses et baisses en terme de charge de travail. En outre, il arrive souvent qu’un étudiant reçoive un contrat de travail fixe après avoir oeuvré comme jobiste, explique Karel Van Eetvelt de l’Unizo. Selon le SNI, 41 pc des PME envisagent d’engager davantage d’étudiants jobistes cet été que l’année passée, contre un quart seulement qui vont en engager moins. Les deux organisations plaident pour un assouplissement du statut des étudiants jobistes, qui peuvent actuellement travailler 50 jours par an en bénéficiant de cotisations limitées à l’Office de sécurité sociale (ONSS). L’Unizo et le SNI voudraient que soit appliqué un règlement comportant des demi-journées de travail ou un temps de travail exprimé en heures et non plus en jours, ce qui “répond davantage à la réalité économique de nombreuses entreprises”, explique la président du SNI, Christine Mattheeuws. On a appris vendredi que l’an dernier, un nombre record de 456.930 étudiants jobistes ont travaillé. (Belga)

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